VENDREDI 07 DECEMBRE
Départ de Nanterre avec la Mini vers 19h30 après avoir rapidement dîné. La sortie de Paris était un peu laborieuse pour rejoindre l’A16 mais rien de dramatique, puis 200 km d’une autoroute particulièrement tranquille, même si nous avons traversé quelques grains … mais aucun gilet jaune sur notre route. Arrivée par très grand vent tout au bout de la digue où se situe le Novotel que j’avais choisi. Rapide check-in, jolie chambre (mais la télé ne fonctionne pas, la télécommande sera changée le lendemain). Pour fêter le début du WE, nous descendons prendre un verre au bar de l’hôtel : dehors, la mer est déchaînée et le vent souffle très fort … mais on ne voit rien de l’autre côté de la baie vitrée !
SAMEDI 08 DECEMBRE
La salle du petit-déjeuner du Novotel offre un superbe panorama de la mer déchaînée (bis) et du ciel chargé qui défile poussé par un vent violent. Après donc un copieux petit-déjeuner, nous nous habillons pour une promenade qui s’annonce … vivifiante. Dès que nous sortons de l’hôtel, nous sommes mouillés par un grain, heureusement passager. Rue St Jean, presque déserte, le vent s’engouffre et nous pousse. La rue de Metz, perpendiculaire, est beaucoup plus animée. Devant, la Poste, un bon Jazz Band joue pour le Téléthon. Le Marché Couvert propose plein de beaux légumes locaux … quoiqu’une sorte de citrouille pustuleuse ressemble plus à un méchant virus vu au microscope électronique. Puis, après être retournés rue St Jean et être passés devant la maison de vacances d’E. Macron lourdement gardée, nous poursuivons notre promenade dans la forêt, imaginant quelle villa nous plairait le plus : il y a une grande variété d’architecture, de la traditionnelle maison au toit de chaume à la maison aux petits manoirs, en passant par des villas plus modernes. C’est sous un nouveau grain que nous arrivons finalement à l’aéroport du Touquet, évidemment totalement désert compte tenu de la météo peu favorable aux avions de tourisme ! Nous nous réfugions quelques minutes dans l’aérogare, puis repartons par d’autres rues, d’autres maisons, mais toujours sous la pluie de plus en plus insistante. De retour dans le centre, nous nous réfugions dans une galerie commerciale avant le Westminster. Un tableau attire notre attention dans une galerie : une sorte d’affiche Art Deco du Touquet d’un artiste « Razzia ». On ne sait pas s’il s’agit d’un tableau ou d’une affiche, mais on le verrait bien dans notre séjour. La galerie est fermée, mais on note de repasser demain pour poser quelques questions … Puis nous passons prendre un café au « Globetrotter » et achetons quelques pâtisseries avant de retourner à l’hôtel vers 15h plutôt … mouillés !
Après avoir grignoté nos pâtisseries et pris une courte sieste, j’enfile le peignoir et les pantoufles de l’hôtel pour aller à la piscine. L’endroit est agréable, l’eau est chaude … et salée : c’est de l’eau de mer. Je fais des longueurs, mais j’ai oublié mes lunettes dans la chambre et je commence à voir des halos colorés autour des lumières 😀 … sans avoir mangé de champignons hallucinogènes ! Pierre, me rejoint histoire de profiter de la piscine mais ne reste pas très longtemps. Je termine la séance sur une chaise longue face à la mer. Une bonne détente.
Repos à nouveau (pendant que Pierre travaille !) et nous nous habillons pour aller au restaurant, chez Perard. Le vent nous pousse littéralement jusque’au restaurant. Une bonne adresse, Perard : ambiance chaleureuse et soignée, personnel agréable et efficace et surtout, de bons produits. Les huîtres sont très bonnes, notre filet de bar copieux et les profiteroles … énormes ! Retour toujours sous le vent (mais heureusement, il ne pleut pas. La mise en lumière de la digue et le sable porté par le vent forment une belle ambiance nocturne.
DIMANCHE 08 DECEMBRE
Petit-déjeuner à nouveau avec la mer en panorama : le temps semble meilleur, avec un mélange de gris et de bleu dans le ciel et quelques rayons de soleil sur l’écume des vagues toujours fortes. Après le petit-déjeuner, je vais profiter encore une fois de la piscine de l’hôtel, avec mes lunettes cette fois, ce qui me permet de faire quelques bonnes longueurs sans avoir des yeux de lapin à la sortie. Je profite une dernière fois du paysage sur ma chaise longue et retour à la chambre pour ranger. Check-out rapide et nous nous rapprochons du centre ville. Une fois de plus, le vent nous pousse très fort dans les rues qui remontent de la plage. Une tartine échappée d’un sac éventré est littéralement collée à un lampadaire par le vent. Nous achetons quelques biscuits pour les collègues et nous passons à galerie « AdiKt » pour prendre des renseignements, très intéressants, sur le tableau « Le Touquet ». On va réfléchir. Un café et nous rejoignons la voiture, non sans avoir pris quelques belles photos pour profiter d’un beau rayon de soleil sur la mer blanche.
Retour sans encombre et sans gilets jaunes (en tous cas, pas dans notre sens …)
Ce WE impromptu nous aura permis de nous changer les idées dans une actualité morose, de prendre un très gros bol d’air frais, et de prendre quelques forces avant les fêtes de fin d’année !
