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CHATEL - MARS 2024

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VENDREDI 8 MARS : Départ pour Châtel en fin de journée


C’est une première : nous partons à Châtel en train. Paris 17:04 … avec un TGV en retard de 25’ au départ, arrivée à Annemasse vers 20:44 après un voyage finalement très confortable : sieste et lecture pour moi, travail pour Pierre. Pendant le trajet je vais me restaurer à la voiture bar, avec un croque-monsieur, un yaourt et une boisson. Quelque jeunes-hommes déguisés en policier commencent visiblement une soirée d’enterrement de vie de garçon. Arrivés à Annemasse, nous attendons 10’ que le chef de gare termine la manoeuvre de séparation des TGV … pour qu’il nous remette les clés de la Ford Fiesta de location qui nous montera jusqu’à Châtel. Ceci dit, heureusement que ce service de remise de clef existe puisque que les agences de location ferment à 18h. Montée à bonne allure jusqu’à Châtel, pas de monde, ni de neige d’ailleurs. Arrivée discrète à l’appartement. Stéphane et Valérie sont déjà couchés. Nous pensions que Marie, Rémi et leur petit seraient là … et finalement non. Nous nous faufilons donc dans la petite chambre pour une bonne nuit … Qui finalement, ne sera pas bonne du tout pour moi. De toute évidence, ce que j’avais mangé à la voiture bar du TGV a beaucoup de mal à passer. Même si le pire est évité, je suis bien fatigué le lendemain matin.


SAMEDI 9 MARS : Ski ou Rando, il faut choisir


Lever pénible donc, après une bien mauvaise nuit. En tous cas, pas assez en forme pour aller skier. Après le petit-déjeuner (très léger pour moi), Pierre et son frère décident d’aller skier ensemble au Linga. Pour ma part, je reste avec ma belle-soeur et nous décidons d’aller faire une petite randonnée au Chalet du Mouët.

Nous sommes en route avant 9 heures et nous montons donc très tranquillement : Barbossine-dessous (pas de neige), le Col du Saix (un peu de neige), puis nous traversons la forêt avant de rejoindre la dernière montée vers le Mouët. Nous enfilons néanmoins les « clous » sur nos chaussures de marche, c’est très efficace sur la glace ou la neige tassée. Pause rapide au Chalet du Mouêt, avant de redescendre nettement plus vite (1h) que la montée (2h). Finalement, une belle randonnée ! Entre mon manque de sommeil de la nuit et la randonnée, le reste de la journée sera essentiellement une grande sieste.

Entre temps, les deux frères rentrent vers 14h, absolument ravis de leur journée de ski : d’un bon niveau tous les deux, ils auront pu profiter à fond des pistes, et d’une neige très correcte. Et cela faisait plus de vingt ans qu’ils n’avaient pas skié ensemble.

Pour clôturer leur séjour, Stéphane et Valérie nous invitent à La Ripaille, leur « cantine » près du Linga. On se partage une généreuse plancha tous les quatre, et le patron nous sert un bon Génépi avant de partir.



DIMANCHE 10 MARS : Rien


Pas grand chose : départ des Brottais, Pierre à la migraine, repos, lecture, tablette … Histoire quand même de me dégourdir les jambes, je descends à pied au village et j’achète des mots fléchés, histoire d’avoir un but et je remonte par « Le Boude ».


LUNDI 11 MARS : Remontée au Chalet du Mouët


La météo ce matin-là  ne permet pas décemment de skier … et je n’ai pas très envie non plus. Il y aura une fenêtre météo mercredi ! Pour compenser, nous partons en milieu de matinée pour le Chalet du Mouët (encore … mais c’est une randonnée qu’on aime bien). Nous montons un peu plus vite que deux jours avant avec ma belle soeur (mais l’important, c’est de le faire, pas de faire un chrono) et nous arrivons au chalet sous une drôle de neige qui ressemble plutôt à du gros sel. Nous prenons un verre à l’intérieur car il fait trop humide pour rester dehors. Le chat de la maison vient ronronner un bon moment sur mes genoux, jalousé par le chien. Redescente rapide. Déjeuner et repos, Pierre descend à Châtel chercher le pain puis enchaîne sur une visio professionnelle. Dîner, repos … Oui, on se repose beaucoup. Le soir, nous regardons un film très triste (« Une âme secrète ») … Dans la nuit, on voit au loin les phares des dameuses qui s’évertuent à refaire de belles pistes malgré le mauvais temps …


MARDI 12 MARS : Un nouveau chemin


Pierre se lève tôt pour regarder le temps par la fenêtre, pour savoir si l’on peut aller skier … et la réponse est clairement non (pluie, nuages …). Bref, de nouveau une modeste grasse-matinée pour moi. Néanmoins, vers 11h, le temps s’est un peu calmé et nous décidons de faire un tour au Lac de Vonnes. Pour cela, en descendant vers Châtel, nous empruntons le chemin qui passe derrière le village : nous ne sommes pas déçus ! Le chemin est boueux et très glissant. C’est un miracle si nous ne nous retrouvons pas les fesses dans la boue, surtout en descente. Nous arrivons néanmoins au Lac de Vonnes, et plutôt que de retourner directement, nous décidons d’essayer le chemin qui part près du parking du télésiège et qui monte vers le Lac de Morgins. C’est encore un peu boueux et glissant, mais nous arrivons néanmoins en moins de 20’ au lac de Morgins, encore gelé, lui. Le plus étonnant, c’est que ce chemin est beaucoup plus direct et moins escarpé que celui que nous empruntions jusqu’à présent (en été) pour nos retours de randonnées. L’impression d’avoir trouvé un raccourci dans l’espace-temps !

Puis retour à l’appartement, repos (encore) et nous descendons dîner aux Cornettes à la Chapelle d’Abondance. Nous sommes dans la belle salle, à une grande table ronde, pour deux. Menu classique pour les Cornettes. En plat, Pierre aura de l’Omble Chevalier, et pour ma part, je teste un délicieux et généreux risotto aux champignons. Nous sommes plutôt raisonnables … Retour et dodo, car demain matin, c’est sûr, on va skier !



MERCREDI 13 MARS : le bon créneau pour aller skier


Réveil matinal pour une fois (pour moi) ! Après un rapide petit-déjeuner, chargement des skis-chaussures-casques-bâtons dans la Fiesta de location et direction Près-la-Joux. Peu de monde encore sur le parking (il n’est que 8h30 ...). Chaussage et nous voilà devant le télésiège à 8:40 … Il n’ouvrira finalement qu’à 9:00. Mais bons, nous sommes dans les premiers pour profiter d’une très belle neige du matin. Du coup, nous enchaînons des pistes que, habituellement, je n’aime pas trop. Mais la neige est encore excellente avec peu de monde. Un vrai plaisir. 3 x Les Rochassions, 2 x Les Rennes, 1 x Les Blattins, 2 x La Perdrix Blanche, 1 x Cornebois (je tombe bêtement quasiment à l’arrêt en haut du TS …) et pause café. Pierre part seul pour la Tête du Linga, et je continue encore un peu, en descendants deux fois Les Combes, et enfin retour par Cornebois, Près-La-Joux. Il est passé midi, il commence à faire presque chaud. La dernière partie de la piste, pourtant très facile habituellement, se transforme en soupe. Tout le monde est en « galère » et je rejoins tant bien que mal le parking, suivi de près par Pierre lui aussi étonné par l’état de ce dernier tronçons de piste. Malgré tout, ce fut une belle matinée de ski, au soleil.

Retour à l’appartement, déjeuner rapide pour finir les restes, rangement, débarrassage de la cuisine et des placards de la chambre en prévision des travaux dans quelques jours. Je vais passer 1/2h à la laverie pour faire sécher les draps. A 15h, les valises sont dans la voiture pour descente à Annemasse où nous attend le TER pour Bellegardes (en fait, nous prenons celui de 17:05 au lieu de 18:05 car nous sommes bien en avance. A Bellegardes, nous attendons notre TGV qui nous ramènera rapidement Gare de Lyon … vive le TGV (quand ils sont à l’heure). Demain, travail !