PUGLIA - OCTOBRE 2025
SAMEDI 25 OCTOBRE : Vol Paris - Rome, route Matera, soirée à Matera
Départ de l’appartement un peu avant 7h, un coup de RER E et B pour arriver à CDG 2F vers 8h. Les bornes automatiques de Check-In sont hors-service et seulement 2 personnes aux comptoirs Air-France pour déposer les bagages … Heureusement, nous avons de la marge, et la sécurité est passée rapidement. L’avion décollera finalement avec 20’ de retard, mais grâce aux contrôleurs italiens et au vent arrière, notre A321 arrivera à l’heure à Rome et avec le beau temps ! Les bagages sont délivrés assez rapidement et avant de récupérer la voiture de location, nous nous restaurons rapidement d’une focaccia. Nous avons bien du mal ensuite à trouver les guichets des sociétés de location de voitures et après un détour par la gare ferroviaire, nous trouvons finalement le guichet Sixt, et récupérons une Jeep Compass PHEV 4x4 au lieu de l’Alfa Junior que j’avais réservée. Un peu vieille et le réservoir pas complètement plein, mais finalement, cette grosse voiture sera bien confortable et pratique sur tout notre séjour. Nous partons donc pour 5 bonnes heures de route pour descendre à Matera. Le paysage devient intéressant une bonne centaines de kilomètres avant Matera : valloné et désertique, de longues lignes droites limitées à 70 km/h … où tout le monde roule entre 90 et 100 km/h. L’arrivée à Matera n’est pas très engageante, mais notre hôtel « Casino-Ridola » est très joli, dans une grande villa au style bien italien. Nous nous installons dans notre chambre spacieuse, au plafond vouté, dotée d’une immense terrasse … et au matelas très dur. Vers 18:30 (il fait déjà nuit), nous partons à pied vers le centre historique, à 10’ de l’hôtel. C’est un choc visuel ! Un incroyable enchevêtrement de ruelles, d’escaliers, de petites maisons, de rochers, d’églises. Tout est mineral, y compris le pavage en pierres blanches des rues. En bas de la ville, un canyon. On aurait envie de tout explorer mais nous avons faim et nous trouvons un restaurant agréable, avec une terrasse qui donne sur une belle esplanade, le Keiv. Et nous dînons donc en terrasse … un 25 octobre ! Premier Spritz, du bon vin blanc, une bonne cuisine italienne … les vacances commencent bien ! Il faut quand même remonter toute la vieille ville pour retourner à l’hôtel !
DIMANCHE 26 OCTOBRE : à la découverte de Matera
Nous partons à la découverte, en plein jour cette fois, de cette ville étonnante. Beaucoup de touristes (dont beaucoup de français, d’ailleurs). Il fait très beau, voire chaud. Nous parcourons les rues principales, pavées de pierre blanches. Nous entrons dans quelques-unes des nombreuses églises, dont la belle église romane Saint Jean Baptiste qui tranche avec les autres églises à la décoration riche et baroque. En fin de matinée, nous voulons visiter la cathédrale mais l’office dominical est en cours. Nous prenons notre café américano en terrasse en face de la cathédrale. Nous redescendons en bas de la ville par la rue pavée qui borde le canyon. Nous y trouvons le départ de la randonnée qui mène de l’autre côté du canyon et décidons, un peu à l’improviste et sans eau ni casse-croute, de faire la randonnée. Evidemment, ça descend d’abord fort, puis au fond, pour traverser la rivière, une magnifique passerelle suspendue, qui bouge bien quand on la traverse. Petit moment d’émotion … qui se poursuit car le chemin qui monte sur l’autre versant est aussi impressionnant. Le chemin passe devant des grottes qui ont servi d’habitat troglodytique, et devant une église rupestre qu’on aperçoit à travers des grilles. Une dernière échelle pour arriver sur le plateau. L’endroit permet d’avoir une belle vue panoramique sur la ville, y compris la partie la plus ancienne, abandonnée. Après un moment de contemplation, nous entamons le retour. Pierre anticipe avec appréhension le nouveau passage sur la passerelle, mais tout se passe bien, et nous revenons en ville … assoiffés. Nous nous rafraîchissons d’une limonade dans un café, nous achetons une focaccia dans une bonne boulangerie et retournons nous reposer à l’hôtel dans notre belle chambre. Vers 16h, nous retournons dans le centre pour la visite de la cathédrale et de son musée attenant. La nuit tombe vite, à 17:00, il fait déjà presque nuit. Nous visitons aussi la très jolie église Saint Pierre et Paul, avec son superbe plafond en bois peint. Pierre y met un Euro pour l’éclairer 😊. Retour à l’hôtel, j’en profite pour faire quelques brasses dans la piscine extérieure, froide. Enfin, nous redescendons en ville pour le dîner chez Francesca. La salle du restaurant est creusée dans la roche. La cuisine est excellente, le vin blanc de la région est très bon et le service agréable. Bref, une bonne adresse. C’est donc bien fatigués que nous remontons une dernière fois à l’hôtel pour une bonne nuit.
LUNDI 27 OCTOBRE : Castel del Monte, 4x4 et randonnée et dernière nuit à Matera
Aujourd’hui, nous prenons la Jeep pour aller au château de Castel del Monte, à environ 70km au Nord de Matera. Isolé sur une hauteur, il découvre sa forme particulière au sortir de la forêt qui l’entoure. Tout le château est construit selon un plan octogonal régulier, qui se reproduit aussi pour chacune des 8 tours à chaque angle ou dans la cour intérieure. Cette forme lui donne une silhouette très caractéristique qui se détache sous le beau ciel bleu du jour. Après la visite de l’intérieur du chateau et un café en terrasse, nous entreprenons une petite randonnée tout autour de la butte. Il fait vraiment beau et les couleurs d’automne des vergers et des vignes ressortent sous le soleil.
Nous reprenons la voiture et Pierre a repéré une randonnée pédestre à quinze kilomètres de là. Mais pour arriver au départ de cette randonnée, nous nous retrouvons avec la voiture sur un chemin de terre, plein de trous et de flaques. Mais nous avons une Jeep 4x4 et, au ralenti, nous arrivons sans encombre au départ de la randonnée, dans un endroit très isolé. C’est parti. Le chemin passe d’abord dans la forêt, puis une petite route longe des plantations de vieux oliviers au tronc épais … mais nous passons aussi le long de quelques maisons isolées avec des chiens très menaçants … heureusement derrière des grillages, mais nous ne sommes guère rassurés. Nous arrivons au pied d’un aqueduc (pas romain), sur lequel le chemin de randonné est aménagé. Belle vue sur la région, jusqu’à la mer. Nous continuons … y compris quand des panneaux indiquent que le passage est interdit … mais nous n’allons pas refaire tout le chemin dans l’autre sens. Petit moment de stress quand le chemin redescend dans la forêt et que nous entendons des voix … Finalement, aucun problème et nous retrouvons la voiture après 2h de marche, et avant le coucher du soleil. Retour à l’hôtel à Matera. Pierre nous a trouvé un restaurant, a priori à quelques minutes à pied … mais en fait, à l’autre bout de la ville, hors du secteur touristique. Après une 1/2 heure de marche, nous arrivons au restaurant ‘900 Taccardi, extérieurement pas extraordinaire, mais qui s’avère être finalement une très bonne adresse. Je découvre au passage le Spritz Campari : plus amère, intéressant. J’aime bien.
Après ce bon dîner, nous nous promenons une dernière fois dans Matera pour profiter de cette belle soirée et de ce lieu unique.
MARDI 28 OCTOBRE : en route vers Gallipoli
Après un dernier bon petit déjeuner à l’hôtel Casino Ridola et un café au soleil au bord de la piscine, nous prenons la route vers Gallipoli via Tarente, trés industriel, et en suivant plutôt des routes secondaires le long de la côte Ouest du talon de la botte. Pause café et plein de la Jeep vers 11h dans une station ENI et arrivée à Gallipoli à 13h. Nous garons la voiture sur le parking du port et découvrons le charmant front de mer de la ville historique. Il fait vraiment très beau, et nous nous installons au soleil sur les petites tables colorées d’un café, en surplomb de la mer et de la plage. Nous mangeons un peu, en profitant de la vue, et en attendant la disponibilité de notre logement. Vers 14:30, nous allons Via Galateo où se trouve notre « hôtel ». Dans une ancienne maison bourgeoise, toute en hauteur, notre chambre se trouve tout en haut, accessible par d’étroits escaliers de pierre extérieurs. Pas facile avec les valises, mais nous avons une petite terrasse privative et la décoration de la chambre est moderne et chaleureuse. Au dessus de la chambre, il y a encore une autre terrasse et même une sorte de vigie avec vue que Pierre aura le courage d’essayer.
Vers 15:30, nous allons à la plage pour nous détendre. Pierre lit au soleil et pour ma part, je tente la baignade. Bonne surprise, l’eau est excellente, et je passe un bon moment à nager dans cette petite baie. Il y a même pas mal de poissons dans les herbiers. Très agréable, et surprenant à la fin du mois d’octobre. Nous restons là pratiquement jusqu’au coucher du soleil … qui arrive vraiment tôt (16:50) … nous sommes à l’Est. La lumière est magnifique, sur les vieux murs du bord de mer.
Nous dînons dans une trattoria à proximité de notre hôtel … seuls dans une salle car la salle principale est complète. C’est excellent, en particulier le poulpe et après ce repas, nous nous promenons encore un peu dans la vieille ville.
MERCREDI 29 OCTOBRE : des Morues à Gallipoli et promenade à Leuca
Après notre petit déjeuner dans la belle salle commune de la Casa Galateo, nous rejoignons en bord de mer les Morues U. et X. qui sont aussi en vacances dans les Pouille avec leur famille. Toujours sous un grand soleil, nous prenons un verre en terrasse, puis nous nous promenons dans la vieille ville, visitons l’église Saint François d’Assise et la Basilique Sant’Agata. Nous trouvons ingénieux le marchand de fruits et légumes ambulant en triporteur Vespa. Nous nous séparons de nos amis et prenons la route vers Leuca, la ville la plus au Sud de la botte italienne.
Sur le coup, la ville balnéaire nous parait déserte et nous nous promenons sur la digue. Quelques belles maison sur le front de mer. Puis nous nous dirigeons vers le belvédère à l’Est de la ville. Nous nous retrouvons au pied d’un double escalier monumental de part et d’autre d’une cascade asséchée. Nous nous essoufflons à gravir toutes ces marches et nous débouchons sur une vaste esplanade de pierre, avec le grand phare blanc, une vue panoramique qui va de la mer Adriatique à l’Est jusqu’à la Méditerranée à l’Ouest, et l’imposant Sanctuaire de Sainte Marie de la fin de la Terre (Santuario di Santa Maria de Finibus Terrae). Le sanctuaire a été consacré par Jean-Paul II et visité par Benoit XVI, excusez du peu. L’endroit est magnifique, baigné par un beau soleil d’automne.
Nous redescendons les grands escaliers, regardons deux jeunes en train de s’entrainer à la varappe à l’entrée des grottes marines, rejoignons le port en passant par des passerelles en bois vermoulu et trouvons, en haut d’une petite rue, un café pour boire un verre … et manger une bonne glace.
Nous reprenons la voiture vers Gallipoli, par une route de bord de mer. La lumière commence déjà prendre une couleur dorée et j’aperçois une jolie plage. On s’arrête à l’improviste pour un petit moment sur la plage. Evidemment, j’en profite pour me baigner, l’eau est excellente, la plage est presque déserte … à part une famille française.
Retour enfin à Gallipoli. Comme Pierre a eu quelques problèmes digestifs pendant toutes la journée (restaurant de la veille ?), il préfère ne pas dîner, et je retourne sur le front de mer, au Mividia, pour manger en solitaire une bonne salade et une petite glace, accompagnés quand même d’un généreux Spritz. Je suis content d’avoir mon sweat à capuche car le froid est un peu tombé sur Gallipoli. Je termine la journée en me promenant un peu dans le quartier du port que nous n’avons pas encore visité.
JEUDI 30 OCTOBRE : vers Polignano a Mare, en passant par Lecce et Ostuni
Pierre a retrouvé la forme et nous quittons notre résidence Casa Galateo de Gallipoli à destination de Polignano a Mare, mais nous allons d’abord profiter du trajet pour visiter la belle ville de Lecce. C’est une grande ville et nous trouvons de la place dans un grand parking souterrain juste à l’extérieur du centre historique. Il fait chaud mais le ciel est couvert … Après avoir salué la statue de Giuseppe Garibaldi dans un parc, nous entrons dans la vieille ville. Puis nous passons devant la Basilica di Santa Croce, sans visiter (payant), nous visitons la Chiesa del Gesù et son impressionnant plafond de bois peint. Sur la grand place Sant’Oronzo se trouve un ancien amphithéâtre romain, donc seul un tiers environ a été excavé, le reste étant sans doute à jamais recouvert par la ville. Néanmoins la visite est intéressante et l’on apprécie toujours l’ingéniosité de construction des romains de l’époque. Il tombe quelques gouttes et il y a un peu de vent, ce qui ne nous empêche pas de prendre un americano en terrasse. Poursuite de la visite de la vieille ville, visite (payante) de l’impressionnante cathédrale et de son immense crypte. Avant de retourner à la voiture, nous entrons dans une librairie où j’achète un livre, « L’isola del giorno prima » d’Umberto Ecco … en italien (je viens de finir mon premier livre en italien, une petite romance gay « Se non fosse piu un segretto »).
Nous continuons la route et faisons une rapide étape touristique à Ostuni. Joli village blanc en hauteur, mais trop touristique, à commencer par le parking à touriste … En plus, le point de vue au sommet donne surtout sur une usine, fumante, en contrebas. Nous mangeons quand même une bonne petite glace en redescendant.
Nous arrivons finalement à Polignano a Mare. Notre résidence se trouve curieusement proche de la voie rapide, mais l’endroit est néanmoins plaisant et bien protégé, comme un petite résidence tropicale, avec les logements organisés autour d’une piscine, un bar de plein air, des palmiers, etc. La chambre est confortable. Le jeune réceptionniste nous conseille un restaurant pour le dîner, la « Villa degli Aranci » (villa des oranges). Très bel endroit, cuisine soignée, les filets de mon poisson du jour grillé sont levés devant nous sur une desserte, dessert local … Et le jardin du restaurant est une belle orangeraie, éclairée, dans laquelle nous nous promenons un peu avant d’aller découvrir le centre historique et la fameuse plage de Polignano au pied de falaises.
VENDREDI 31 OCTOBRE : visite de Polignano a Mare et Bari en train
Nous commençons la journée par un solide petit-déjeuner, en extérieur, sur une grande table commune (mais nous sommes seuls !). Ensuite, je fais quelques brasses dans la piscine de la résidence, sous le regard interrogatif du buste de Beethoven … Enfin, nous partons nous promener dans le centre, à 10’ à pied de notre hôtel « Echi di Puglia ».
C’est vraiment très agréable sous le soleil. Les maisons en surplomb des falaises font penser à Bonifacio (en moins haut, quand même, et moins riche). Je n’ai pas mon maillot de bain sur moi, sinon, je serais allé me baigner (je ferai ça le lendemain …). Les gens se prennent en photo devant la statue de Domenico Madugno, enfant du pays et chanteur du tube mondial « Volare ». Café americano au soleil. Puis à l’autre bout de la ville, nous tombons un peu par hasard sur un petit musée d’art moderne, le musée Pino Pascali. Quelques oeuvres intéressantes, d’autres … étranges !
Après une pause, nous partons à la gare de Polignano pour prendre le train pour Bari, la capitale des Pouilles. Nous avons un peu de mal à comprendre le système de paiement « tap tap » mais nous voilà confortablement installés pour 45’ de train. Arrivés à Bari, une très grosse averse nous accueille. Nous restons tranquillement 10’ à l’abri de la gare avant d’aller vers le centre et le bord de mer. Nous nous promenons d’abord sur la jolie digue au style romantique avec ses lampadaires en fer forgé, nous admirons un rameur athlétique dans son canoë-kayak sur la mer calme, Nous montons ensuite dans la vieille ville et son chateau, nous trouvons une bonne patisserie car Pierre est au bord de l’hypoglycémie, puis redescendons vers le port de commerce. Le jour tombe déjà. Je remarque une étrange construction, une forme d’église en transparence, faite d’un treillis métallique. Nous nous approchons et il s’agit effectivement d’une oeuvre en construction qui reproduira une ancienne église qui occupait ce site. C’est une très belle idée, et ce sera à revoir une fois terminé. Nous visitons enfin la très belle Basilica Pontificia San Nicola, une église d’inspiration romane, à la décoration plus sobre que la moyenne des églises italiennes, avec néanmoins un superbe plafond peint et avec la particularité d’une arche légèrement en diagonale par rapport à la nef. Enfin, nous retournons vers la gare de Bari, en passant cette fois par les « Champs-Elysées » de la ville, la Via Sparano da Bari, toute illuminée. Retour à Polignano en train.
Pour le dîner, Pierre a repéré un restaurant sur Trip Advisor, sa bible de voyage, … mais finalement, le restaurant n’est pas très engageant, vide, dans une rue avec beaucoup de circulation … Peut-être qu’on y mange bien, mais nous continuons vers le centre historique et nous nous installons en terrasse d’un restaurant plus sympathique. On y mange bien, Pierre apprécie le poulpe, toujours accompagné d’un bon vin blanc des Pouilles. Le cadre est agréable et la rue piétonne est animée : c’est la soirée d’Halloween et l’on voit passer tous les enfants déguisés, en chasse de bonbons. Seul le dessert, un sorbet au raisin, nous déçoit un peu.
Et retour à l’hôtel après cette longue journée de visites.
SAMEDI 1er NOVEMBRE : baignade de Toussaint, Alberobello, Monopoli
Impossible de séjourner à Polignano, surtout sous ce beau soleil, sans se baigner sur la plage au pied des falaises (la plage « Lama Monachile »). Et donc vers 10:30, je m’avance en maillot de bain sur les galets, glisse, et me retrouve rapidement dans l’eau ! En fait l’eau est vraiment très bonne (un 1er novembre …) et je passe un très bon moment dans l’eau, avec pas mal de poissons colorés à observer sous l’eau. Et le cadre pour nager est exceptionnel. Vu le nombre de touristes en surplomb de la plage, je me dis que je vais être sur beaucoup de photos :) ! Je resterais volontiers plus longtemps dans l’eau, mais Pierre m’attend au bord avec mes affaires. Encore un bon café en terrasse et nous retournons à l’hôtel pour prendre la Jeep, direction Alberobello : le lieu est célèbre pour ses « trulli », typiques de cette région. Ce sont d’anciennes habitations d’ouvriers agricoles, de forme circulaire, avec un toit conique en pierre. On en voit déjà dans la belle campagne en approchant d’Alberobello. Nous garons la voiture, gratuitement cette fois, un peu à l’écart du centre. Nous visitons la Chiesa dei Santi Cosma et Damiano puis rejoignons le quartier des trulli. Honnêtement, c’est un peu Disneyland, avec beaucoup de touristes et des centaines de trulli parfaitement blancs avec leurs toits de pierre impeccables et des boutiques de souvenir à l’intérieur. C’est néanmoins à voir et assez surprenant. On arrive quand même à trouver un endroit isolé pour se faire un beau selfie avec un trulli. Nous remontons en ville pour boire et manger un bon gâteau au Central Bar.
Nous reprenons la route pour une dernière étape touristique à Monopoli (avec un « i » …). Le parking est assez loin du centre et les rues que nous longeons n’ont rien d’extraordinaire. Par contre, le petit port historique du centre est charmant, avec toute ses barques bleues. Nous nous promenons dans les vieilles rues, Pierre s’énerve sur une exposition extérieure de photos sur les déchets, et nous terminons par la visite de l’imposante cathédrale très richement décorée et avec une vrais particularité : une « terrasse » monumentale au fond du choeur qui permet de dominer l’autel et la nef. C’est notre dernier jour de vacances, avant le retour, et nous nous installons en fin de journée sur une petite plage pour notre dernier coucher de soleil dans les Pouilles (coucher de soleil dans le dos … car nous sommes sur la côte Adriatique, à l’Est !). Petit moment de nostalgie avant de reprendre la voiture pour Polignano.
Pour notre dernier dîner à Polignano, nous choisissons un bon restaurant (le « Crù »). Nous somme un peu surpris car il n’y a pas de table à l’intérieur et il fait un peu frais. Finalement, nous mangerons bien à l’extérieur, dans une ruelle, sous des lampions blanc. C’est joli. Un très bon vin blanc local, une cuisine raffinée, un joli cadre … Bref, un bon moment pour ce dernier diner de notre voyage. Dernière visite dans le dédale des rues de Polignano, une dernière église que nous n’avions pas encore visité et retour à l’hôtel « Echi di Puglia ».
DIMANCHE 2 NOVEMBRE : le retour
Dernier petit-déjeuner à l’extérieur, et peu après 10h, nous embarquons nos bagages dans la Jeep pour 5h de route de Polignano à Rome Fiumicino. A priori, nous avons beaucoup de marge par rapport à l’embarquement prévu à 19h, mais il y a toujours la crainte d’avoir des embouteillages en arrivant sur Rome. En fait, la route se déroule sans aucun soucis et nous déposons donc la voiture chez Sixt quasiment quatre heures avant l’embarquement. Nous commençons donc par manger un peu dans une cafétéria, puis nous patientons, longtemps, debout, devant le comptoir d’enregistrement de Transavia pas encore ouvert. Nous sommes donc les premiers à déposer nos bagages quand le comptoir ouvre enfin. Nous passons la sécurité très vite (beaucoup mieux organisé que la Sécurité à Orly ou Roissy) et … nous devons attendre encore plus d’une heure avant que notre porte d’embarquement ne soit affichée. Nous patientons donc avec un thé dans le food-court de la zone de départ et arrivons enfin à notre porte d’embarquement. L’avion arrive à l’heure, mais nous patientons encore longtemps, debout, dans la zone de pré-embarquement avant de pouvoir, enfin, nous assoir à nos places 9A, 9B dans une A320 Neo presque neuf. L’avion partira finalement avec un peu de retard. Le vol est très confortable et silencieux dans cet avion moderne. Je somnole un peu, car la journée a été fatigante, avec la route et toute cette attente à l’aéroport.
Belle approche sur Paris Orly, l’avion est quasiment à l’heure … mais le débarquement prend beaucoup de retard. La passerelle « jet bridge » est en panne et le Commandant de Bord ironise sur ADP car visiblement ce n’est pas la première fois. Ca parlemente pour attendre des bus et finalement nous descendrons sur le tarmac par une passerelle mobile et remontrons dans le « Jet bridge » par l’escalier intermédiaire. Les bagages sont délivrés rapidement et nous attrapons le métro de la ligne 14 qui arrive maintenant jusqu’à Orly : très pratique. Un coup de RER A et nous voilà enfin à l’appartement, avant 23h. Longue journée. Et demain, la reprise au travail sera rude après cette magnifique semaine dans le Sud de l’Italie.
C’est décidément un pays que nous apprécions de plus en plus.